Les cafés mortels. C’est au détour d’une émission de radio que Jean-Marie Lestrait apprend leur existence. L’homme tient un commerce qui bat de l’aile à Saint-Étienne et cherche sa reconversion. Ces temps d’échanges où l’on parle de la mort autour d’un café allument une petite lumière en lui. « Et si c’était ça ? »

Trois ans plus tard, en 2021, le commerçant obtient son diplôme de conseiller funéraire. Et, en octobre 2023, le Remue-Méninges accueille le premier café mortel stéphanois.

Parler de la mort sans tabou

« On y parle de façon légère de la mort, sans tabou. Ce n’est pas thérapeutique, mais ça fait du bien », note celui qui copréside l’association En Terre vert avec Pauline Rousset. Un goûter mortel est aussi proposé aux enfants. « On fabrique un cerf-volant, on pâtisse et on parle de la mort », poursuit Jean-Marie Lestrait.

Le rendez-vous, le troisième jeudi de chaque mois, trouve rapidement son public et rassemble jusqu’à 25 personnes, avec de nouvelles têtes à chaque fois. « Il y…