La pression ne cesse de monter sur le prince Andrew pour qu’il quitte au plus vite la résidence royale de 30 pièces dans laquelle il vit à Windsor, à l’ouest de Londres. Les mémoires posthumes de Virginia Giuffre, qui l’accusait de viols, ont été publiés mardi.
Des journalistes campent depuis jeudi soir et encore dimanche matin à l’entrée de Royal Lodge et de son domaine de 40 hectares, où vit depuis plus de vingt ans le prince Andrew, le frère du roi Charles III.
Selon la presse britannique, l’homme de 65 ans est en discussion avec des conseillers de Charles III pour qu’il quitte cette résidence.
Mémoires posthumes de Virginia Giuffre
Déjà banni de la famille royale en 2019, Andrew a annoncé le 17 octobre renoncer à l’utilisation de ses titres royaux. Cela n’a pas suffi à apaiser les tensions, surtout après la publication mardi des mémoires posthumes de Virginia Giuffre, l’une de ses victimes présumées dans l’affaire du pédocriminel Jeffrey Epstein.
L’Américano-Australienne écrit avoir été contrainte à des relations sexuelles avec Andrew à trois reprises, dont au moins deux quand elle avait 17 ans. Le prince a toujours nié ces accusations.
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Bail jusqu’en 2078
Le Times a également révélé mardi que le prince n’avait pas payé de loyer depuis 2003 pour vivre à Royal Lodge et que le bail courait jusqu’en 2078. Il y réside avec son ex-épouse Sarah Ferguson.
Ce journal affirme dimanche qu’Andrew est confronté à « une double offensive du Parlement et du palais de Buckingham visant à le dépouiller de son titre de duc et à le bannir » de Windsor. Même si le prince a annoncé renoncer à l’utilisation de son titre de duc, une loi du Parlement est nécessaire pour le lui retirer officiellement.
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ats/mera