Scène de panique dans la nuit de vendredi à samedi 25 octobre, au CHRU de Nancy-Brabois. Hospitalisé à l’Institut lorrain du cœur et des vaisseaux, dans le bâtiment Louis-Mathieu, un détenu y avait été transféré par les agents de l’administration pénitentiaire pour y recevoir des soins importants. Intubé et encore sédaté au sein du service réanimation, le prisonnier est brutalement sorti de son sommeil vers 5 h du matin.

Non entravé pour faciliter sa prise en charge médicale, l’individu a sauté de son lit, s’est rué hors de sa chambre malgré le matériel de réanimation dont il était encore équipé et s’est précipité dans les couloirs. Les cris du personnel soignant bousculé par le patient en fuite faisaient immédiatement réagir les deux policiers (dont un réserviste) mandatés pour sa surveillance.

Appel de renforts

Dans un état de démence et d’intense excitation, le détenu se rebellait à coups de pied et de poing, renversait du mobilier sur son passage, arrachait le faux plafond… L’un des policiers sera blessé en tentant de le maîtriser. Il faudra l’arrivée de renforts appelés en urgence pour neutraliser cet homme âgé de 38 ans et qui menaçait de tuer tout le monde.

Fort heureusement, au cours de sa folle échappée médicale, le trentenaire ne s’est pas saisi d’objets pouvant être utilisés comme une arme. Dès que son état de santé et les conditions le permettront (N.D.L.R. : l’hôtel de police fonctionnait dimanche en mode dégradé après un départ de feu), le détenu devrait être placé en garde à vue.