C’est une nouvelle menace de la Russie envers l’Europe. Alors que le discours de Donald Trump est en train de changer, après l’annulation du projet de rencontre avec Vladimir Poutine à Budapest, et la nouvelle vague de sanctions contre la Russie de la part de l’Europe et des États-Unis, le Kremlin riposte.
Ce matin du dimanche 26 octobre, Vladimir Poutine a présenté, en treillis militaire lors d’une réunion de hauts gradés, le Burevestnik, un nouveau missile de croisière à propulsion nucléaire. Sa portée est estimée à 20.000 km et il en aurait parcouru 14.000 lors des derniers essais. « Personne d’autre dans le monde ne possède cette arme », a-t-il dit à ses généraux. Pour le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense Nationale, cette arme « constitue une vraie menace, notamment contre l’Europe ».
L’Europe est plus visée que les États-Unis
Bien que les États-Unis ne possèdent pas d’arme équivalente, « ils ont des armes qui sont capables de faire les mêmes effets », souligne le général au micro de RTL. Moscou prend donc de l’avance dans ce domaine, ce qui permet à Vladimir Poutine « de réaffirmer sa volonté de puissance ».
« C’est une menace directe qu’il adresse à l’Europe », souligne Jérôme Pellistrandi. « Pas tellement aux États-Unis, parce que les États-Unis disposent d’un tel arsenal nucléaire que jamais les Russes n’oseraient s’aventurer à une escalade nucléaire. Par contre, l’Europe se retrouve en quelque sorte en première ligne ».
Cette annonce de la part du président russe intervient le jour où Donald Trump a entamé sa tournée en Asie, pendant laquelle il va notamment rencontrer son homologue chinois Xi Jinping. « Ça permet en quelque sorte de rappeler que Poutine se considère comme un des grands, voire comme l’équivalent de Donald Trump, donc c’est vraiment une fuite en avant et la volonté de faire peur, et en particulier à l’Europe », explique le général à notre micro.
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