Les opérations contre le trafic de drogue sont menées, comme la guerre contre le terrorisme, en s’affranchissant de toutes considérations légales, avec le régime chaviste comme objectif final.
La guerre contre le trafic de drogue lancée par Trump dans les Caraïbes se double d’une opération de déstabilisation du régime de Nicolas Maduro au Venezuela. Après avoir détruit en haute mer depuis le 2 septembre dernier une dizaine d’embarcations supposées appartenir à des trafiquants, les États-Unis ont annoncé vendredi l’envoi du porte-avions USS Gerald Ford, officiellement pour « renforcer et augmenter les capacités existantes pour perturber le trafic de stupéfiants et affaiblir et démanteler les organisations criminelles transnationales (OTC) », selon le Pentagone.
Les forces déployées depuis août dans la région comptent déjà une dizaine de navires, dont un bâtiment d’assaut amphibie, l’USS Iwo Jima et son détachement expéditionnaire de Marines, un croiseur lance-missiles, plusieurs destroyers et un sous-marin d’attaque. Ce dispositif naval est complété par une escadrille de chasseurs-bombardiers F-35B des Marines et des drones de surveillance et d’attaque Reaper basés à Porto…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous