Le chemin vers la paix en Ukraine semble passer par une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Cela était prévu à Budapest (Hongrie), mais le fait que la Russie continue à frapper l’Ukraine a poussé Donald Trump à repousser, sans donner de date, cette rencontre. De plus, de nouvelles sanctions ont été imposées à Moscou par Washington et Bruxelles.
« Nous sommes témoins de tentatives titanesques de saper tout dialogue entre la Russie et les États-Unis », a déclaré dans un message vidéo un émissaire du Kremlin pour les questions économiques, Kirill Dmitriev, qui enchaîne depuis vendredi des rencontres avec des responsables du gouvernement américain à Washington. « Nous sommes disposés à un dialogue constructif et à une communication claire de la position de la Russie sur plusieurs questions », a souligné M. Dmitriev.
Il assure que « la Russie souhaite un règlement pacifique » en Ukraine, tout en estimant que « le respect » des intérêts russes et « l’éradication des causes profondes de la crise ukrainienne » devraient servir de base pour des « solutions justes ». Pour autant, le maire de Kiev a dénoncé une nouvelle frappe de drones russes dans la matinée, le même jour, faisant au moins trois morts.
Donald Trump ne serait-il pas assez volontaire ?
Dans une interview accordée à la chaîne YouTube hongroise Ultrahang et rendue publique le 26 octobre, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé que Washington n’avait proposé « aucune nouvelle réunion ou conversation » entre les chefs des diplomaties américaine et russe depuis leur échange téléphonique lundi.
« Je n’ai pas abordé la question depuis car toute l’initiative en revenait aux États-Unis. Nous serions prêts à avancer si les Américains se sentaient à l’aise avec eux-mêmes », a-t-il ajouté. Interrogé sur le fameux sommet Trump-Poutine, il a répondu : « Cela dépend de ceux qui ont lancé le processus. »
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