À l’issue du nouveau récital offensif du Stade Toulousain dimanche soir face au RC Toulon au Stadium (59-24), dans le cadre de la 8e journée du Top 14, découvrez ce qui a plu… et déplu à la rédaction du Figaro.

TOPS 

La “maestria” de Juan Cruz Mallia

Il ne faisait que son retour ? Il fallait le préciser… Après avoir disputé le Rugby Championship avec l’Argentine, l’ailier rechaussait les crampons dimanche soir lors de la démonstration de son équipe face à Toulon (59-24), pour la première fois de la saison. Et comme dirait l’autre : «Pas content ? Triplé !». Le trois-quarts n’a pas perdu de temps avant de se mettre en lumière. À peine cinq minutes de jeu et déjà une interception suivie d’une course de quatre-vingts mètres pour le n°11. En pur finisseur, le Toulousain a ensuite signé un doublé dans son couloir gauche (47e, 62e). Et un peu plus d’un quart d’heure avant la sirène, l’Argentin s’est offert un troisième essai, à la réception d’une merveilleuse passe au pied de Ntamack. Le Puma a alors filé sans être revu par la défense toulonnaise. Une prestation XXL de sa part.

Top 14 : Toulouse corrige Toulon et prend les commandes


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Romain Ntamack régale

Une balade également pour le demi d’ouverture de Toulouse. À deux semaines du choc face à l’Afrique du Sud avec le XV de France, le n°10 a affiché une forme éclatante. Impressionnant de maîtrise et d’autorité, l’international tricolore a rappelé qu’il était bien de retour à son meilleur niveau. Dès la première demi-heure, «NTK» a donné le ton. Juste avant la pause, le numéro dix a fait parler sa puissance pour inscrire un essai plein d’autorité. Après la mi-temps, c’est une passe au pied parfaitement dosée de sa part qui a permis à son coéquipier Mallia de plonger dans l’en-but adverse. Les statistiques du Haut-Garonnais parlent pour lui : cinq défenseurs battus, huit plaquages réussis sur huit tentés, et un jeu d’occupation précis. Seul hic ? L’interception du Varois Smaili en toute fin de match, qui a vu ce dernier partir à l’essai. Sinon, c’est la perfection.

Julien Marchand et Toulouse, maîtres des mauls

Digne d’une bonne comédie ou d’un mauvais sketch. Quasiment tous les essais toulousains du soir ont été aplatis à la suite d’une touche et d’un ballon porté. Les joueurs d’Ugo Mola ont été inarrêtables dans ce domaine, donnant une leçon au RCT, qui, sur certaines actions défensives, faisait limite de la peine. L’ASM Clermont, également spécialiste en la matière, peut prendre des notes… Imparable.

Mathis Ferté fait sensation

21 ans, peu connu mais déjà plein de fougue. Avec un doublé (53e, 64e) tout en vivacité et explosivité, le jeune ailier du RCT a surnagé au milieu du chaos toulonnais. Une (très) belle promesse.

FLOPS 

Des Toulonnais beaucoup trop dissipés…

Encore plus de dix pénalités et trois cartons jaunes concédés par Toulon dimanche soir, qui plus est en déplacement… C’est trop pour espérer obtenir un résultat chez les triples champions de France. Entre agressivité, âpreté et indiscipline, les Varois se sont pris les pieds dans le tapis pour, au final, être éparpillés façon puzzle sur les quatre coins du rectangle vert… Donner autant de munitions à un adversaire comme Toulouse, en se retrouvant pendant trente minutes en infériorité numérique, c’est se tirer une balle dans les deux pieds.


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… et encore une fois balayés

Combien de points encaissés par le RCT sur ses trois derniers matches de championnat face à Toulouse ? Plus de 160… Rien a dire de plus.