À la différence du bûcheron qui abat l’arbre à la base, l’élagueur procède par le haut, ébranche pour réduire le volume de l’arbre. Mais il peut aussi l’abattre et le débiter. C’est un métier physique qui demande de la préparation, un échauffement et des étirements pour garder une bonne condition physique au fil des ans », explique Nathan Guimard, qui ne tergiverse pas avec la sécurité. Le jeune homme de 21 ans vient de créer son entreprise individuelle, après avoir suivi une formation en élagage.
On se déplace dans l’arbre avec un équipement spécifique, un baudrier avec un soutien lombaire. On grimpe avec des pointes sanglées à la malléole et on monte le long du tronc à la force des bras. Il ne faut pas avoir le vertige ! , développe l’entrepreneur.
« J’essaie toujours de sauver l’arbre »
Pour gagner en agilité, il a pratiqué le parkour, cette discipline qui consiste à franchir toutes sortes d’obstacles en milieu urbain. Il y a gagné en équilibre, en endurance et en prudence. C’est important d’avoir un peu d’appréhension au pied de l’arbre, parce que lorsqu’on est trop à l’aise, on commet des erreurs et quand on dévisse, on peut tomber de très haut ! », raconte le grimpeur.
Nathan Guimard se rend sur place pour établir un devis à Orvault et au-delà. On essaie de trouver un compromis entre la vie de l’arbre l’exigence du client. C’est plus sûr de grimper dans un arbre sain que dans un arbre malade, mais j’essaie toujours de sauver l’arbre. Mon arbre préféré est le chêne, parce que c’est un arbre robuste, aéré et qu’il est agréable de s’y promener. Celui que j’aime le moins, c’est le désespoir du singe ou araucaria du Chili, car il pique de partout. En fait, ce ne sont pas des piquants mais bien des lames ! L’élagueur donne aussi des conseils pour entretenir les arbres, par exemple les arroser régulièrement, afin qu’ils vivent longtemps en bonne santé.
Elag’Services Contact : elagservices.nathan@gmail.com ou 07 82 44 10 95