DÉCRYPTAGE – Les mesures validées lors des débats dans l’Hémicycle, vendredi et samedi, vont priver les finances publiques de plusieurs milliards d’euros de recettes, qui restent encore à compenser.

Au fil de l’examen du projet de budget 2026 en séance publique, le gouvernement voit s’éloigner son objectif d’économiser une trentaine de milliards d’euros l’an prochain. En détricotant ou en annulant des mesures portées par l’exécutif, les premiers amendements adoptés en séance publique à l’Assemblée nationale, vendredi 24 et samedi 25 octobre, vont priver les finances de l’État de plusieurs milliards d’euros de recettes… Mais aussi, dans une moindre mesure, en créer de nouvelles.

Mesure emblématique poussée par l’exécutif, le gel du barème de l’impôt sur le revenu devait notamment rendre imposables 200 000 foyers fiscaux qui ne l’étaient pas jusqu’alors. Autrefois présentée par le gouvernement Barnier comme une menace pour les Français les plus modestes en cas de censure, cette option est défendue par Sébastien Lecornu, qui estime son effet plus limité, alors que les aides sociales doivent également être gelées.

Cet effort a toutefois été rejeté par les députés. En commission des finances

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Le Figaro

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