Le coach rennais fait le point après la défaite de son équipe face à Nice ce dimanche, lors de la neuvième journée de L1.
Conscient des grosses lacunes de son équipe, Habib Beye a qualifié d’«incompréhensible» la décision d’accorder le deuxième but de Nice, qui a infligé dimanche lors de la 9e journée de Ligue 1 une défaite à Rennes (1-2) qui place son entraîneur encore plus sur la sellette.
Alors que Nice menait 1-0, un dégagement contré d’un Rennais a été dévié de la main par un Niçois vers Jonathan Clauss qui en a profité pour doubler la mise (0-2, 45+1). Malgré l’appel de la VAR qui lui a demandé de visionner les images, l’arbitre Marc Bollengier a maintenu sa décision d’accorder le but. «Le deuxième (but) est pour moi inexplicable dans les règles du foot aujourd’hui», a pesté Beye en conférence de presse. «Je ne sais pas comment il est possible aujourd’hui dans ce qu’on vit avec les outils que nous avons et la situation comme elle est de ne pas revenir sur cette main, en fait», a-t-il ajouté.
Beye a toutefois reconnu que son équipe était passée totalement à côté en première période. Lors de «notre entame de match on est un peu crispé, je trouve. On manque d’initiative, on manque d’impact (…) On était un petit peu trop scolaire», a-t-il regretté.
Beye encore plus fragilisé ?
En seconde période, alors que Beye a fait ses cinq changements entre la 46e et la 63e minute, la physionomie du match a changé du tout au tout, surtout après la réduction du score à la 66e par l’un des entrants, Abdelhamid Boutlal. «J’ai dit à mes garçons (que j’étais) très fier de ce qu’ils ont produit en deuxième mi-temps et de ce qu’ils ont fait», a indiqué Beye. «On a eu beaucoup d’occasions, beaucoup de situations de ballon qui sont passées devant le but, un gardien en face qui a fait un arrêt aussi exceptionnel», a-t-il énuméré, en référence à une déviation de la tête de Jérémy Jacquet à la 73e minute superbement détournée par Yehvann Diouf. Un but égalisateur a aussi été annulé pour un hors-jeu minimal dans le temps additionnel.
«On méritait de revenir dans ce match à deux partout (…) mais c’est le foot et le foot ne ment pas», a jugé le coach, qui n’a pas voulu s’appesantir sur son sort personnel. La question de son maintien en poste «s’est posée il y a trois semaines, elle s’est posée il y a deux semaines, elle s’est posée il y a une semaine, donc elle se posera encore sur ce match-là. (Cette défaite) n’amplifie pas le phénomène», a-t-il estimé.