Une exposition à la Fondation Bemberg met en regard bagues, pendentifs et autres merveilles de l’orfèvrerie du XVIe siècle avec les portraits de ceux qui les portaient.
Passé son portail monumental, avec sa tour d’orgueil surmontée d’une poivrière, ses fenêtres ouvragées, sa loggia fraîche et sa cour intérieure rose et blanc, l’hôtel particulier commandité en 1555 par le marchand de pastel et magistrat Pierre d’Assézat s’impose comme le principal joyau Renaissance à Toulouse. Actuellement ce bijou en cache d’autres en son sein qui lui sont contemporains. Dans les salles au rez-de-chaussée de la Fondation qu’il abrite – créée par l’esthète argentin Georges Bemberg (1915-2011) pour sa riche collection -, ils scintillent sous les feux des minispots.
Perles baroques, émaux, branches de coraux sertis dans l’or ou l’argent venus des pays lointains : au total soixante bagues, colliers, bracelets, broches, médailles et autres diadèmes datant d’entre la fin du XVe et le début du XVIIe siècle. Plus, en conclusion, quelques créations de la seconde moitié du XIXe rappelant le « revival » Renaissance qui fit alors fureur.
Tous constituent des prêts exceptionnels…
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