Rien ne va plus pour le duc
d’York. Le Times révèle que le prince Andrew, au cœur des
scandales et de l’affaire Epstein, subit 
des pressions pour quitter le Royal Lodge, sa résidence de
trente pièces à Windsor, où il vit depuis plus de vingt ans sans
verser de loyer. Depuis quelques jours, la presse britannique
observe de près les allées et venues autour de la propriété qu’il
partage encore avec Sarah Ferguson.
Des discussions seraient également
en cours avec les conseillers du roi 
Charles III pour préparer la suite. Ce nouveau revers s’ajoute
à une série de mises à l’écart qui traduisent une réalité : peu à
peu, Andrew semble effacé du paysage royal. Et à
Windsor, ce changement discret mais symbolique
n’est pas anodin.
Prince Andrew : un nouveau
symbole effacé à Windsor
Une semaine après l’annonce de sa
décision de renoncer à tous ses titres, le prince Andrew subit un
nouvel affront. Ce 23 octobre, la presse britannique a révélé que
le château de Windsor avait retiré la bannière représentant
les armoiries du prince Andrew. Depuis 19 ans, cet
étendard honorifique, installé dans la chapelle Saint-George,
symbolisait son titre de chevalier de l’Ordre de la Jarretière, la
plus haute distinction du royaume.
Ornée des trois lions d’Angleterre, de la harpe d’Irlande et du
lion rampant d’Écosse, la bannière portait aussi une ancre en
hommage à sa carrière navale. Elle trônait
jusqu’alors à côté de celle du prince William. Désormais, l’espace
qu’elle occupait est vide : un geste lourd de sens pour le fils
cadet d’Elizabeth
II.
Un
geste rare, réservé aux cas extrêmes
Selon The
Sun, le retrait d’une bannière de la chapelle Saint-George
n’intervient que dans les cas les plus graves,
comme la trahison ou la rébellion contre la Couronne. Bien
qu’Andrew n’ait commis aucun de ces actes, il a reconnu que
« les accusations persistantes à mon encontre détournent
l’attention du travail de Sa Majesté et de la famille royale ».
Impliqué depuis 2021 dans l’affaire Epstein après les accusations
de 
Virginia Giuffre, qui affirme avoir été violée à trois reprises
alors qu’elle était mineure, le duc d’York avait déjà été contraint
de se retirer de la vie publique à la demande de sa mère.
Si Elizabeth II lui avait permis, en
coulisses, de régler l’affaire à l’amiable, le
scandale connaît un nouveau rebond. La presse a
récemment dévoilé des échanges de mails entre le prince et 
Jeffrey Epstein, mettant en lumière leur proximité. Dans ses
mémoires posthumes, Virginia Giuffre livre quant à elle des détails
glaçants sur leur rencontre, arrangée par Ghislaine Maxwell.
« Il se comportait comme s’il croyait que coucher avec moi était
son droit de naissance », écrit-elle.