Entre ancrage territorial et rayonnement international, l’Université de Bordeaux met sa pluridisciplinarité et la puissance de sa recherche au service du plus grand nombre. Son président, Dean Lewis, nous en dit plus.

Ses composantes de formation, regroupées en quatre collèges, couvrent pratiquement tous les domaines du savoir : Droit, science politique économie et gestion, Sciences de la santé, Sciences de l’Homme et Sciences et technologies. Cette pluridisciplinarité s’illustre également à travers ses huit écoles doctorales et ses 11 départements de recherche (90 laboratoires, instituts et plateaux techniques dans près de 50 disciplines). Elle accueille aussi trois instituts porteurs d’enjeux spécifiques : l’IUT de Bordeaux, l’institut des sciences de la vigne et du vin et l’institut national supérieur du professorat et de l’éducation.
Sans oublier la recherche !
27 000 publications scientifiques ont été réalisées entre 2015 et 2020 par l’Université de Bordeaux, grande université de recherche intensive. 18 % d’entre elles sont classées dans le Top 10 % des publications les plus citées du monde.
L’Université mise également sur la territorialisation de son offre de formation ?
L’accès de l’enseignement supérieur au plus grand nombre compte effectivement parmi nos priorités. Nous constatons dans notre région l’existence de barrières (psychologiques, sociales, sociétales) qui entrainent un taux de poursuite en études supérieures inférieur à la moyenne nationale. Alors même que le taux de réussite au bac y est plutôt supérieur. Nos campus ancrés dans la région bordelaise (Bordeaux, Agen, Périgueux, Pau, Bayonne, Mont-de-Marsan et Dax) permettent un accès facilité et de qualité aux études supérieures (y compris en santé grâce à des parcours d’accès spécifiques) à tous les étudiants de ces territoires. Par ailleurs, le développement récent de campus connectés implantés dans des villes moyennes (Bergerac, Périgueux, Mont-de-Marsan, Sainte-Foy-la-Grande, Saint Macaire et Villeneuve-sur-Lot) renforce l’ancrage de l’Université sur les territoires, aux côtés des collectivités territoriales. De fait, ces implantations nous permettent de conserver un maillage territorial fort et essentiel sur des filières comme le droit et la santé. Nous sommes ainsi une des rares universités à proposer une première année de santé sur plusieurs campus. Parallèlement, ce maillage nous permet de répondre aux besoins spécifiques des filières socioéconomiques locales.
Une université en bonne santé
L’Université de Bordeaux est la seule université hors Ile-de-France à disposer de deux instituts hospitalo-universitaires. Après le Liryc (Institut de RYthmologie et modélisation Cardiaque), elle s’est en effet dotée en janvier 2024 du Vascular Brain Health Institute, pour mener une recherche de très haut niveau sur les maladies cérébrales. Ses objectifs ? La prévention des accidents vasculaires cérébraux (grâce à l’appui de l’IA dans l’imagerie notamment), les soins des malades (via de nouvelles approches thérapeutiques), la lutte contre les disparités nationales et mondiales de prise en charge des problèmes de santé vasculaire cérébrale, et le développement des offres de formation. Rappelons que les AVC représentent la deuxième cause de mortalité dans le monde, la première cause de décès chez les femmes en France, et qu’ils touchent 100 millions de personnes dans le monde.
Un ancrage territorial qui n’empêche pas le rayonnement international de l’Université ?
Absolument. Nous avons noué des partenariats avec près de 700 établissements dans le monde, ainsi que 2 000 accords Erasmus avec plus de 500 partenaires européens. L’Université est aussi engagée dans l’alliance ENLIGHT. Une université européenne qu’elle construit, en partage de valeurs, avec les universités Gand (Belgique), Göttingen (Allemagne), Tartu (Estonie), Pays basque (Espagne), Galway (Irlande), Groningen (Pays-Bas), Uppsala (Suède), Comenius Bratislava (Slovaquie) et Berne (Suisse). Des partenariats qui ouvrent l’ensemble de nos étudiants (qu’ils étudient à Bordeaux ou sur nos autres campus), à un très grand nombre d’opportunités dans le monde.