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Un joueur néerlandais de beach-volley, condamné pour viol sur mineure en 2016, s’est vu refuser un visa par l’Australie pour les Championnats du monde de beach-volley à Adelaide du 14 au 23 novembre, a annoncé la fédération néerlandaise lundi. Steven van de Velde, 31 ans, avait 19 ans lorsqu’il a été reconnu coupable de relations sexuelles avec une enfant de 12 ans.
Il a purgé une partie de sa peine au Royaume-Uni, avant d’être transféré aux Pays-Bas, où il a finalement été libéré et a repris le volley-ball en 2017. «Nous étions conscients de ce risque», a déclaré la fédération néerlandaise dans un communiqué, compte tenu de la politique stricte de l’Australie en matière de délivrance de visas aux personnes condamnées.
«Je ne peux pas revenir en arrière»
La fédération a déclaré avoir soumis tous les documents aux autorités australiennes et expliqué pourquoi elle estimait qu’il devait être autorisé à jouer. «Nous avons été informés de leur décision de ne pas lui accorder le visa. Nous le regrettons mais n’avons d’autre choix que de l’accepter», a déclaré la directrice technique, Heleen Crielaard.
«Cette décision est acceptable non seulement pour moi, mais aussi pour le reste de l’équipe avec laquelle nous avons travaillé en étroite collaboration toute l’année», a réagi l’intéressé dans un communiqué. Le joueur a déjà admis qu’il s’agissait de «la plus grosse erreur de sa jeune vie». «Je ne peux pas revenir en arrière, je dois donc en assumer les conséquences», a-t-il dit.
Polémique aux JO
La participation de Steven van de Velde aux Jeux olympiques de Paris 2024 avait soulevé la question de savoir si l’on devait admettre aux JO des sportifs ayant été condamnés pour abus sexuels. Lors de sa première apparition, il avait été hué et avait interdit de séjour au village des athlètes.
Florian Paccaud (pac) travaille en freelance pour 20 minutes, en tant qu’éditeur web, agencier et journaliste sportif. Il se spécialise dans le football féminin.
				
	