Un poisson coupé en morceaux ; de l’eau extraite de sédiments ; des matières piégées dans un filtre. Le contenu des trois sachets congelés posés sur un plan de travail de l’Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien (IPHC) de Cronenbourg arrive tout droit des plaines abyssales de l’Atlantique Nord-Est, à près de 5 000 m de profondeur. Ces échantillons proviennent de la campagne océanographique NODSSUM (*), un projet porté par des scientifiques français dont l’objectif est de cartographier les zones d’immersion de 200 000 fûts de déchets radioactifs et de comprendre le comportement des éléments radioactifs. Des radionucléides dans les sédiments
Membres de l’IPHC, la chercheuse Mireille Del Nero, la doctorante Éloïse Harrois et l’ingénieur radioprotection Addil Sellam étaient à bord de “ L’Atalante” , navire de l’Ifremer, pour mener à…