Qui connaît Rachida Dati sait parfaitement que l’adage « qui s’y frotte, s’y pique » lui sied bien. Dans la course à la mairie de Paris, dont elle aspire prendre la tête, la ministre de la Culture ne compte pas se faire doubler. Alors quand elle a appris que Renaissance allait, mardi soir, investir son rival Pierre-Yves Bournazel (Horizons), la maire du VIIe arrondissement de la capitale a organisé la riposte.
Dès le lendemain matin, elle s’affichera aux côtés de deux ténors macronistes parisiens, Benjamin Haddad (ministre de l’Europe) et Sylvain Maillard (patron de Renaissance 75) afin de démontrer qu’elle peut rassembler. Quasiment à la même heure, un déplacement commun entre Gabriel Attal et Pierre-Yves Bournazel est envisagé, juste après la publication d’une tribune de soutien au proche d’Édouard Philippe, signée par une quarantaine de cadres du camp présidentiel.