L’acte de sabotage sur des câbles de signalisation, au sud de Valence dans la Drôme, a eu beaucoup d’incidences sur l’équipe de l’Alterna Stade Poitevin. Partis lundi 27 octobre vers 8 h 30 de la gare de Poitiers pour rallier Paris puis Cannes, les coéquipiers du capitaine Franco Massimino se sont retrouvés bloqués gare de Lyon dans la capitale française. Perturbée toute la journée, la ligne sud-est tournait au ralenti. Avec la suppression de nombreux trains à grande vitesse, le club a opté pour la location de deux minibus et d’une voiture à Orly.

« Ce ne sera pas une excuse »

Un long voyage de plus de neuf heures et près de 1.000 kilomètres attendait donc la formation de MSL partie après le déjeuner de Paris. Les Poitevins devraient arriver vers minuit à leur hôtel alors que l’horaire initialement prévu était fixé vers 17 h.

Forcément, les organismes risquent de souffrir de ce long périple alors que le train leur permettait un peu plus de confort. Et que l’Alterna Stade Poitevin doit disputer quatre matchs en neuf jours dont cette troisième rencontre face à Cannes. « Ce ne sera pas une excuse. Nous aurons un décrassage mardi et une bonne sieste pour bien préparer ce match », soulignait le capitaine Franco Massimino par SMS.

« Peut-être que tout cela va nous libérer »

Alors que les Poitevins ont joué leur dernière rencontre jeudi, à l’Arena, lors de la défaite face à Montpellier (0-3) avant d’entreprendre ce long périple plein de rebondissements vers les Alpes-Maritimes, Cannes, de son côté, a déjà joué dans sa salle, samedi, face à Saint-Nazaire (3-1) et devrait être plus frais physiquement. « Peut-être que tout cela va nous libérer la tête pour jouer, positivait l’entraîneur poitevin, Dan Lewis. Ces difficultés peuvent aussi avoir une incidence positive pour la cohésion du groupe. C’est comme si le monde était contre nous et nous devons faire quelque chose ensemble pour aller chercher un résultat. »

Mais pour ne rien arranger, l’Alterna SPVB devra enchaîner dès jeudi par un nouveau déplacement, le troisième en quatre matchs, cette fois à Tours. « Cela va être encore quelque chose de difficile, reconnaissait le coach et sélectionneur canadien. C’est l’équipe la plus forte du championnat et elle joue à domicile ce mardi puis jeudi. J’espère que le train va fonctionner pour le retour. Cette semaine est bien sûr difficile mais c’est la vie. On doit aller chercher des points et élever notre niveau. »

Et Nicolas Albert