Publié le
27 oct. 2025 à 18h47
Dans son nouveau film, Yoroï, qui sort ce mercredi 29 octobre 2025 au cinéma en France, Orelsan joue… Orelsan. Le chanteur à succès quitte son pays, la France, direction le Japon, pour fuir une popularité qui lui pèse au quotidien. En toile de fond, le spectateur va pouvoir découvrir une nouvelle facette de sa personnalité, celle d’un adepte des arts martiaux. Point ou peu de doublage au cours des scènes de combat, c’est bien le rappeur de Caen (Calvados) qui est à l’œuvre. Le fruit d’un travail entamé il y a huit ans ! Déjà à l’époque, il savait qu’il jouerait dans un film de combat.
Stages au Japon, travail avec des cascadeurs…
« On voulait que ce soit un film d’action, avec des scènes d’action à la hauteur, comme celles qu’on peut voir dans n’importe quel film », confie l’artiste originaire de Normandie. Pour y parvenir, il a commencé à s’entraîner bien avant de penser à ce film. « J’ai rencontré une team de cascadeurs, la team de Manu Lanzi, et comme je voulais être capable de jouer des scènes d’action, je suis allé m’entraîner avec eux. »
Il a également réalisé des stages au Japon, deux fois un mois, auprès d’une équipe qui a bossé pour le film John Wick (2014, avec Keanu Reeves), ou sur One Piece. « On voulait vraiment avoir un bon niveau. » Clara Choï qui joue sa femme dans Yoroï a même pris des cours de MMA.
Son corps a évolué
Pour répondre aux exigences du scénario et au rythme des tournées, Orelsan n’a pas négligé sa condition physique ces dernières années. S’il n’a pas perdu de poids, c’est parce qu’il a gagné près de 9 kg de muscles. Il s’entraîne notamment avec un coach spécialisé, basé à Hérouville Saint-Clair.
Je suis passé de 17 % de masse grasse à 8 %. Il y a eu un vrai travail pendant un an, avec un régime qui a duré un an également. On faisait du sport tous les jours, on n’en pouvait plus. Quand les cascadeurs venaient chez moi, on s’entraînait 7 heures par jour. Ça faisait beaucoup (rires).
Orelsan
Si le rythme est désormais moins soutenu, Orelsan continue de s’astreindre à des entraînements réguliers. Quatre à cinq séances par semaine. « Même en tournée, j’ai un coach qui vient avec moi. C’est primordial. Je ne le faisais pas avant, mais maintenant, c’est ce qui me permet de tenir sur la durée, et de rester sain. »
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