Le propriétaire d’un appartement du XVIe arrondissement de Paris a obtenu de la justice la résiliation du bail qui le liait à sa locataire. N’ayant plus de nouvelles de cette dernière, l’homme était convaincu qu’elle était décédée pendant le Covid-19. Mais comme le raconte Le Figaro Immobilier , dimanche 26 octobre 2025, l’habitante, finalement bien vivante, a refait surface l’année suivante et a découvert que le logement était occupé par quelqu’un d’autre.
Le propriétaire avait acquis l’appartement en 2014. Tout s’est passé normalement jusqu’à la pandémie, période durant laquelle la locataire a disparu des radars, expliquent nos confrères. Aucun appel, aucun mail et aucune présence dans l’immeuble pendant près de deux ans. Problème : le propriétaire souhaitait vendre le bien et ne pouvait donc pas organiser de visites.
Des loyers toujours versés
Persuadé qu’elle était décédée, il a fini par saisir la justice. Seul élément troublant : les loyers continuaient d’être versés chaque mois, précise Le Figaro. Aucun contact n’ayant été possible malgré les passages répétés d’un commissaire de justice, le juge a considéré que la locataire refusait, de fait, toute visite du logement et qu’il s’agissait d’un manquement grave au contrat de bail. La résiliation a donc été prononcée.
Deux mois après la signification du jugement, le propriétaire a fait changer les serrures et a vendu l’appartement. Mais l’affaire a pris une tournure inattendue en 2023. L’avocat du propriétaire a été contacté par celle de la locataire, expliquant qu’elle souhaitait récupérer son logement. Elle « aurait essayé de retourner chez elle et, à son retour, constaté que les serrures avaient été changées et que le logement était désormais occupé », a-t-il expliqué.
Partie vivre à Nantes (Loire-Atlantique) pendant le Covid, elle assurait être restée en télétravail et voulait simplement garder son appartement parisien comme pied-à-terre, détaille le quotidien. Revenue trop tard, elle a fait les frais de son silence prolongé, qui lui aura coûté définitivement son logement.