Ils sont plusieurs à s’être levés aux aurores et avoir fait le trajet depuis l’autre bout de la France. Ils se vantent maintenant de patienter dans la queue «depuis 8 heures» du matin dès qu’un visiteur téméraire tente de les dépasser. Il est presque 13 h 30 et le procès des cyber harceleurs de Brigitte Macron va s’ouvrir au tribunal correctionnel de Paris, en présence de badauds venus en majorité soutenir les prévenus. Sur les dix, seuls sept sont présents, assis en rang d’oignons. Agés de 41 à 60 ans, ils sont enseignant, courtier, blogueur, ou même «vierge guérisseuse». Ils comparaissent tous pour la même infraction : «De nombreux propo