Discrète sur sa vie privée, Élodie Frégé s’est livrée avec
sincérité dans l’émission Coloscopie animée par Laurent
Baffie.
L’ancienne gagnante de la Star Academy 3, aujourd’hui âgée de
43 ans, y a évoqué un sujet intime qu’elle aborde rarement :
son rapport à la maternité. Derrière son sourire
lumineux,
la chanteuse, qui a partagé la scène avec Johnny Hallyday,
cache en réalité un combat silencieux contre une maladie qui a
profondément influencé sa vie de femme.
Depuis sa victoire au télé-crochet de TF1 en 2004, Élodie Frégé
a suivi un parcours artistique riche. Pourtant, si sa carrière se
déroule sous les projecteurs, sa vie personnelle, elle, reste
marquée par une certaine discrétion. Peu encline à se confier sur
ses relations ou ses choix de vie, elle a pourtant accepté
d’évoquer une question qui la suit depuis des années :
l’absence d’enfants.
Élodie Frégé dévoile le mal dont elle soufre au quotidien
Face à Laurent Baffie, celle qui n’hésite
pas à jouer avec sa sensualité reconnaît que la maternité n’a
jamais été une obsession : “Ce n’est pas quelque chose qui m’a
obsédée. […] Je connais beaucoup de gens qui me disent : ‘Moi, j’ai
senti cette envie de maternité, ce besoin d’être mère.’ Ou alors je
me mens à moi-même, parce que je savais au fond de moi que j’avais
un souci.”.
Ce “souci”, comme elle le nomme avec pudeur, c’est
l’endométriose, une maladie chronique encore méconnue,
responsable de douleurs intenses et parfois d’infertilité. “Je
souffre d’endométriose donc j’ai quelques difficultés. […] Ça peut
provoquer le fait d’être infertile. Tu es stérile, ou pas.
Moi, je ne le suis pas”, précise celle qui a eu des
pensées suicidaires après son passage à la Star Ac’.
La gagnante de la Star Academy 3 se
confie sur les IVG qu’elle a subies
Une révélation rare et touchante, qui explique en partie sa
réserve sur le sujet de la maternité. Si
l’artiste, qui s’est retrouvée endettée, admet que cette
maladie a pu jouer un rôle, elle refuse d’en faire une
fatalité. Elle évoque également, sans détour, avoir vécu
des interruptions volontaires de grossesse,
qu’elle considère comme un droit essentiel pour les femmes :
“L’endométriose n’empêche pas forcément d’avoir des enfants.
J’aurais pu en avoir, j’ai certainement cessé certaines grossesses
dans ma vie. […] Je suis ravie que ce soit quelque chose qui soit
encore possible en France.”
Élodie Frégé, qui s’était confiée sur sa consommation d’alcool,
conclut avec une lucidité désarmante sur les raisons profondes de
son choix : “Le monde, la manière dont il se développe, sous la
décadence humaine, ça ne donne pas envie de faire des
enfants”. Une confession bouleversante.