Voix traînante à la sixties, pop mutante entre le spleen du piano, le désenchantement urbain et le sursaut électronique, la Belge Iliona, repérée par deux EPs, en 2021 (Tristesse) et 2022 (Tête brûlée), s’exprime dans un premier opus paru cette année. What If I Break Up With U ? est un album de ruptures… qui marque aussi une rencontre avec le public, puisqu’il s’accompagne d’une tournée. Celle qui a fait ses classes dans la même école Decroly qu’Angèle, s’est construite toute seule.
Elle a créé à 16 ans sa chaîne Youtube où elle poste des vidéos de ses compositions, avant de fonder, à 25 ans, son label pour produire son premier opus. Douce et indépendante.
C’est votre première tournée, comment se passe-t-elle ?
C’est très émouvant de rencontrer le public en vrai. On est une équipe féminine, aussi bien sur scène qu’à la technique. C’est une position totalement militante. La représentation des femmes dans les métiers de la musique est encore très faible. Même si les choses évoluent, ça reste catastrophique. C’est une cause qui me tient à cœur parce qu’étant moi-même une femme qui fait de la musique seule, je me bats pour qu’on me prenne au sérieux dans cette industrie. Je sais les enj…