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Le président américain Donald Trump affectionne de conclure lui-même les grands accords, et c’est bien l’objectif affiché de sa rencontre avec Xi Jinping, prévue en marge du sommet de l’apec (Forum pour la coopération économique en Asie-Pacifique) en Corée du Sud, le 30 octobre. Mais que ses lieutenants aient déjà obtenu, dimanche en Malaisie, les bases d’un accord sur des dossiers sensibles tels que le fentanyl, TikTok, l’exportation de soja américain et surtout les terres rares constitue une rareté diplomatique, et traduit la volonté des deux puissances de refermer le long chapitre des tensions.

A Kuala Lumpur, le vice-premier ministre He Lifeng, qui dirigeait la délégation chinoise, a mis fin à toute rhétorique guerrière en soulignant que la relation sino-américaine était «fondamentalement gagnant-gagnant» et que «sa stabilisation répondait aux intérêts des peuples des deux pays». Même tonalité très conciliante dans les médias officiels: d’ordinaire virulent, le Global Times saluait le 27 octobre «l’attitude de Washington, proche des principes de respect mutuel». Et d’insister: «Face aux nouvelles circonstances mondiales, les intérêts communs de la Chine et des Etats-Unis n’ont pas diminué, mais augmenté». Le 11 avril, ce même quotidien écrivait pourtant: «En recourant à la pression brutale et à l’intimidation, les Etats-Unis sapent leur propre crédibilité». Sur Sina.cn, l’une des principales sources d’information en ligne en Chine, l’économiste Wu Ge du cabinet Changjiang Securities et directeur du Forum des économistes en chef de Chine estime que «compte tenu des contraintes pesant sur Donald Trump à l’approche des élections de mi-mandat, la probabilité d’un accord est élevée.» L’affaire est donc bien avancée.