DÉCRYPTAGE – L’Agence spatiale européenne propose la mise en commun des satellites militaires et commerciaux d’observation de la Terre.
Se réarmer. Et vite. L’Europe prend de plus en plus conscience qu’elle doit passer à la vitesse supérieure pour assurer sa défense et sa sécurité face à la menace russe. La guerre d’agression contre l’Ukraine, plus récemment, l’imprévisibilité de son allié américain, l’obligent à agir. L’urgence est de renforcer, de façon massive, les budgets et les capacités spatiales militaires européennes, dont les armées ne peuvent plus se passer pour leurs opérations.
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« L’Europe doit passer à la vitesse supérieure : son budget spatial militaire ne représente que 15 % de ses investissements dans l’espace, contre 50 % en moyenne dans le reste du monde », a déclaré Josef Aschbacher, directeur général de l’Agence spatiale européenne (Esa), en marge d’une conférence conjointe organisée, ce mardi à Bruxelles, avec l’Institut européen de politique spatiale (Espi). Avec 41 satellites militaires en service (46 avec ceux du Royaume-Uni) contre 267 pour les États-Unis, 157 pour la Chine et 110 pour la…
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