Au bout de trois ans d’absence, Orelsan est de retour dans Yoroï, l’armure en japonais, et dans son propre rôle de rappeur normand devenu superstar des 18-34 ans, lessivé par la tournée, les selfies, les satanées notifications sur le téléphone. Pour fuir les galères, Aurélien s’installe dans un Japon de carte postale avec sa compagne d’origine nipponne… mais quand il tombe sur une vieille armure qui lui colle à la peau, ses démons le rattrapent. Chaque nuit, ils prennent la forme de yokaï, des créatures un peu laides en effets spéciaux qui viennent le hanter dans des scènes de bagarre interminables. Avec la subtilité métaphorique d’un jeu de cartes Pokémon : il y a le monstre de la célébrité avec ses flashs qui crépitent, celui de la tentation – une danseuse dont le cou s’étire comme celui d’un serpent – ou un genre de monstre politicien à trois faces qui apparaît quand Orelsan tombe sur les visages du trio Mélenchon-Macron-Barde