ENTRETIEN – Dans L’Empire, les journalistes Paul Deutschmann, Simon Piel et Joan Tilouine dissèquent les relations entre les mastodontes du rap, le grand banditisme et les milieux économiques et politiques.

Cela fait maintenant dix ans que le rap est devenu le genre musical le plus écouté en France. Et le plus rentable. Jul, Werenoi, Maes, Gims, SCH… Ils se sont hissés au sommet de l’industrie, les maisons de disques se les arrachent à coups de dizaines de millions d’euros, les cercles de pouvoir leur ouvrent leurs salons. Mais derrière cette conquête se cachent aussi de puissants criminels prêts au pire pour prendre part au festin.

Dans L’Empire. Enquête au cœur du rap français, qui paraît ce mercredi 29 octobre aux Éditions Flammarion, Paul Deutschmann, rédacteur en chef d’Africa Intelligence, Simon Piel, du Monde, et Joan Tilouine, directeur du pôle enquête chez Africa Intelligence, nous plongent dans un récit rigoureux sur les liens dangereux entre la musique et le grand banditisme.

LE FIGARO. – Quel est le point de départ de cette enquête, la première de cette ampleur sur le rap français, entamée il y a plus de deux ans ?

Paul Deutschmann. – Nous voulions raconter un pouvoir. Le rap…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous