RÉCIT – Plusieurs dizaines de milliers de civils Polonais ont été massacrés pendant la Seconde guerre mondiale par des nationalistes ukrainiens dans une entreprise «génocidaire» selon la Pologne. Ce jeudi se tient la première opération d’exhumation de fosses communes en Ukraine.
Le 11 juillet 1943, les cloches sonnent à l’église de Kisielin dans la région polonaise de Volhynie sous occupation nazie. Les habitants du village, en majorité des femmes, sont réunis pour la messe dominicale alors que plus loin encore à l’est de l’Europe, les troupes de l’Allemagne nazie affrontent l’URSS dans des combats sanglants.
Sans crier gare, une troupe d’assaillants surgit autour de l’église. Ce sont des membres de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), une milice nationaliste qui profite du chaos de la guerre pour régler ses comptes avec les Polonais de Volhynie, érigés en ennemi de la future nation ukrainienne. Les miliciens encerclent l’édifice et somment la population de se rendre. Certains se réfugient dans le presbytère attenant, d’autres dans les combles. Le reste se résout à sortir, bras en l’air. Ils sont massacrés à la mitrailleuse avant d’être achevés à la baïonnette.
Moins connus en France que les massacres de Katyn, quand l’Union soviétique planifia implacablement…
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