RÉCIT – Dans une ambiance extrêmement tendue, la gauche et le Rassemblement national ont fait adopter, en début de soirée, un amendement visant à taxer très lourdement les multinationales. Le ministre de l’Économie dénonce «un bras d’honneur à 125 pays».
Sur les bancs macronistes, on n’en croit pas ses yeux. Jusqu’ici, tout se passait plutôt bien. Depuis trois jours et le début de l’examen de la partie recettes en séance publique à l’Assemblée nationale, les députés du camp présidentiel, bien aidés par la droite LR et le Rassemblement national, avaient à peu près réussi à contrer la fameuse «surenchère fiscale» de la gauche. Pas cette fois. À la surprise générale, ce mardi, en début de soirée, les députés ont adopté un amendement du président de la commission des finances, l’Insoumis Éric Coquerel, visant à taxer les multinationales proportionnellement à leur activité réellement réalisée en France. Objectif : «lutter contre l’optimisation fiscale» de ces entreprises «en recalculant leur profit au prorata de leur chiffre d’affaires réalisé en France», dixit le député LFI.
Avec 207 voix pour et 89 contre seulement, la mesure est donc très largement adoptée en première lecture grâce aux voix de toute la gauche et du Rassemblement national…
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