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À 80 ans, Sylvie Vartan est retournée en Bulgarie, pays natal, pour une projection émouvante retraçant son parcours, marquant un nouveau chapitre de sa vie centré sur ses racines.

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Un voyage plein d’émotions pour une icône de la chanson française. Comme l’a rapporté TV5 Monde ce mercredi 29 octobre, Sylvie Vartan est retournée en Bulgarie, son pays natal, pour assister à la projection d’un documentaire bouleversant qui lui est consacré. L’événement, organisé dans la grande salle du Palais national de la culture à Sofia, a réuni de nombreux admirateurs venus célébrer celle qui reste, pour beaucoup, une légende vivante.

À 80 ans, la chanteuse a retrouvé la terre de son enfance, là où tout a commencé. Née à Iskrets, en 1944, Sylvie Vartan a fui la Bulgarie stalinienne avec sa famille en 1952, alors qu’elle n’était qu’une petite fille. Devant le public bulgare, très ému, l’épouse de Tony Scotti est revenue sur cette période marquante de sa vie, évoquant des souvenirs encore très vifs dans son esprit.

Des souvenirs d’enfance qui la hantent encore

Lors de cette soirée exceptionnelle, Sylvie Vartan a raconté avec pudeur un moment déchirant : celui de sa séparation avec son grand-père, resté en Bulgarie. « Je me souviens très bien de lui courant derrière le train, agitant son mouchoir pour me dire au revoir… C’est la dernière image que j’ai de lui », a-t-elle confié, les larmes aux yeux.

Une scène qu’elle n’a jamais oubliée et qui, selon elle, a façonné sa personnalité : « Depuis, je n’aime pas les départs. Où que je sois, je n’aime pas partir », a-t-elle avoué.

Ces mots, simples et sincères, ont touché le public présent, conscient d’assister à un moment rare, presque intime. Car au-delà de la star adulée des années yéyé, Sylvie Vartan reste avant tout une femme profondément attachée à ses racines.

Une nouvelle page en Bulgarie

Selon ses proches, ce séjour aurait marqué un véritable tournant dans la vie de la chanteuse. Lassée des allers-retours entre la France et les États-Unis, Sylvie aurait exprimé le souhait de passer davantage de temps en Bulgarie, pour se rapprocher de ses racines et de ce passé qui ne l’a jamais quittée.

« C’est ici que je me sens apaisée. Je retrouve des visages, des lieux, des sons familiers », aurait-elle confié en coulisses. Un choix de cœur, mais aussi de sérénité. Car après des décennies de tournées, de plateaux télé et d’interviews, Sylvie aspire désormais à plus de calme et d’authenticité. La Bulgarie, avec sa douceur et sa mémoire, semble être devenue son refuge.

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