Un traitement mêlant deux médicaments déjà existants pourrait considérablement réduire le risque de décès lié à un cancer de la prostate. C’est le résultat d’une étude menée pendant huit ans par le centre Cedai-Sinar Cancer de Los Angeles (États-Unis), rapporte New Atlas.

Environ 40 % des hommes traités sont victimes de récidive, avec des chances de survie réduites. « Après un premier traitement, certains patients voient leur cancer de la prostate revenir de manière agressive et risquent que la maladie se propage rapidement », explique un des coauteurs de l’étude.

De bien meilleures chances de survie

L’étude a été menée sur plus de 1.000 personnes venant de 17 pays différents, avec l’objectif de trouver une manière de limiter les risques de décès. Les participants ont été divisés entre trois groupes. Le premier a été traité avec de l’enzalutamide et le deuxième avec du leuprolide, deux médicaments déjà prescrits pour un cancer de la prostate.

Les participants du troisième groupe ont pris les deux médicaments en simultané. Si aucune amélioration n’a été notée pour les deux premiers groupes, le taux de survie dans le troisième groupe a augmenté de 40,3 % après un suivi moyen de 8 ans. Un résultat qui donne beaucoup d’espoir aux chercheurs.

Les deux médicaments en question ont déjà été approuvés par la Food and Drug Administration aux États-Unis. Grâce aux résultats de cette étude, l’utilisation de l’enzalutamide et leuprolide de manière combinée pourrait donc être rapidement autorisée afin d’améliorer les chances de survie de tous les patients concernés.