Mercredi, le tribunal administratif a rejeté leur référé-liberté, estimant que leur demande d’accès à l’isolement, où est détenu Nicolas Sarkozy, était infondée.
« Si nous gagnons aujourd’hui, je vais directement à la maison de la Santé cet après-midi, ce soir, cette nuit, pour exercer immédiatement mon droit de visite parlementaire. » Ugo Bernalicis, député LFI du Pas-de-Calais, qui était arrivé comme une pile électrique, mercredi matin, au tribunal administratif de Paris pour exercer son recours en référé-liberté, a été débouté. Tout comme sa collègue LFI Danièle Obono.
Voilà trois jours que la polémique court, après que les deux députés sont allés visiter de manière inopinée la prison parisienne où est détenu l’ex-président de la République Nicolas Sarkozy. Au cœur du psychodrame : la restriction d’accès au quartier d’isolement. Les parlementaires ont pu s’y rendre, mais sans leurs téléphones portables, sans attachés parlementaires et sans journalistes. Un scandale démocratique, selon eux, estimant que c’est une entrave « à la liberté d’expression » et « à l’exercice du mandat parlementaire ».
«Interdiction générale et absolue»
Le tribunal a estimé que les parlementaires…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.
                
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
                Déjà abonné ?                
                    Connectez-vous
                
            
