Êtes-vous satisfait d’avoir tiré Plabennec (R1) avec votre équipe de Plédran (R3) ?

C’est un bon tirage pour ambitionner un 8e tour, dans le sens ou si l’on avait hérité d’une N1, d’une N2, cela aurait été plus compliqué. Là, le pourcentage de victoire est un peu plus élevé. Sur un match, c’est possible. Il y a deux niveaux d’écart et pas trois ou quatre. Le tirage me va. Et puis, c’est à la maison. C’est la première fois que le stade Horizon va recevoir un 7e tour de Coupe de France. Pour aller au 8e tour, il faut passer par un exploit, c’est le moment de le faire.

Connaissez-vous l’équipe de Plabennec ? Comment abordez-vous cette rencontre tactiquement ?

C’est marrant comme tirage pour moi, car en 2014, alors que j’entraînais Ginglin Cesson, on était également tombé sur Plabennec au 7e tour de Coupe de France. C’est donc la deuxième fois que je les rencontre. Depuis, je suis leurs saisons. C’est un club qui ambitionne de remonter en N3. Je sais qu’ils ont de très bons joueurs, dont quelques-uns formés au Stade Brestois, cela va être compliqué mais la meilleure façon de les faire déjouer sera de rester nous-mêmes. Il faudra également faire avec l’engouement populaire, savoir gérer nos émotions et surtout jouer relâché. Encore une fois, ce n’est pas une équipe de niveau National, mais Régional. On ne joue pas En Avant Guingamp. Le but du jeu est clair, net et précis : aller chercher ce 8e tour ! Ce serait une première pour le club.

Comment expliquez-vous ce nouveau parcours réussi en Coupe de France ?

Je n’ai cessé de le répéter à mes joueurs depuis notre entrée en lice au 2e tour face au FC Lié : « préparez-vous à faire un long parcours. » Et de fil en aiguille… Il y a des liens affectifs, des liens humains qui nous unissent. L’effet « Coupe » y participe. C’est vrai que je sens une relation très particulière entre les joueurs, le staff technique. Il n’y a qu’à voir les photos, les vidéos. À chaque but marqué, les joueurs courent vers le banc pour communier. C’est un groupe très sain et hyper soudé.