ANALYSE – Donald Trump rêve de «décrocher» la Chine de la Russie. Mais depuis le début de la guerre, la relation sino-russe n’a fait que se renforcer, jusqu’à devenir «stratégique».
Donald Trump et les grandes capitales européennes ont au moins un objectif commun lorsqu’ils regardent vers l’Orient : leur volonté de dissocier la Chine de la Russie. Ce découplage, dont rêvait déjà Joe Biden, serait selon eux chose naturelle, étant donné la supériorité économique de la Chine sur la Russie, considérée comme une puissance crépusculaire, rongée par les termites de la guerre. Il serait aussi vertueux, dans sa capacité de contraindre Vladimir Poutine, s’il était privé de son grand allié asiatique, à accepter un cessez-le-feu et à s’engager sur le chemin de la paix.
Depuis l’invasion de l’Ukraine, l’espoir de «décrocher» la Chine de la Russie a été alimenté par les avertissements de Xi Jinping à Vladimir Poutine, quand ce dernier menaçait d’utiliser une arme nucléaire tactique. Donald Trump, dont les récentes sanctions contre des compagnies pétrolières russes sont de nature à affecter la Chine, a promis de mettre le sujet sur la table pendant sa rencontre avec Xi. Mais…
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