Par Le Figaro avec AFP
Le 29 octobre 2025 à 16h27
La maladie reste sans gravité mais est susceptible de provoquer des complications chez les nourrissons et de les conduire à l’hôpital. (Image d’illustration)
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Maladie qui touche essentiellement les bébés, «les indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite augmentaient en ville et à l’hôpital» a annoncé mercredi Santé publique France.
Comme chaque année, l’épidémie de bronchiolite, qui frappe notamment les bébés, a désormais commencé en France, la région parisienne étant la première à être touchée, a annoncé mercredi l’agence de santé publique. Lors de la semaine écoulée au 26 octobre, «les indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite augmentaient en ville et à l’hôpital, à des niveaux proches de la saison précédente à la même période», résume Santé publique France (SPF) dans un bilan hebdomadaire des principales maladies respiratoires de l’automne-hiver. L’Île-de-France est désormais passée en phase épidémique pour cette maladie généralement sans gravité mais susceptible de provoquer des complications chez les nourrissons et de les conduire à l’hôpital.
Comme chaque année, les autres régions de métropole devraient être gagnées à plus ou moins long terme par l’épidémie, à commencer par la Normandie qui reste pour l’heure en phase «pré-épidémique» pour la troisième semaine consécutive. Chaque année, au moment de l’automne et de l’hiver, la bronchiolite frappe de nombreux bébés en France, le plus souvent à la suite d’une infection au virus respiratoire syncytial (VRS) qui peut aussi menacer des personnes âgées.
Dorénavant, une campagne d’immunisation contre le VRS est lancée chaque année. Deux stratégies sont possibles à l’aide de deux traitements distincts: la vaccination de la femme enceinte par l’Abrysvo de Pfizer, ou l’immunisation des nourrissons par le Beyfortus de Sanofi et AstraZeneca. Reste que «d’autres virus susceptibles d’induire des bronchiolites circulent dans l’Hexagone, notamment les rhinovirus», prévient Santé publique France.
Une campagne de communication
L’agence fait aussi le point sur le Covid et la grippe, pour lesquels une campagne de vaccination couplée a commencé mi-octobre auprès des plus à risque, principalement les plus de 65 ans mais aussi les femmes enceintes et beaucoup de malades chroniques. Côté Covid, les indicateurs ont diminué en médecine de ville et sont restés stables à l’hôpital. Quant à la grippe, particulièrement sévère la saison précédente, seuls quelques cas «sporadiques» sont enregistrés.
Santé publique France a lancé la semaine dernière une campagne de communication – spots TV et radio, affichage… – pour inciter à respecter les trois principaux gestes de protection contre l’ensemble de ces maladies. Il s’agit de mettre un masque «dès les premiers symptômes», de se laver souvent et correctement les mains, et d’aérer régulièrement les pièces.