Pour

François Werner, vice-président de la Métropole du Grand Nancy en charge de l’attractivité, du développement économique, du tourisme et de Nancy Thermal, vice-président du conseil régional du Grand Est, et maire de Villers-lès-Nancy.

 « Le message correspond à une réalité : la ville est vivante »

« Une marque c’est un cri de ralliement qui permet d’identifier le territoire dans les actions des uns et des autres, de rassembler un écosystème autour d’une identité.
Beaucoup de villes ou de régions en ont. Sa première vertu ? Que les gens, les universités, les clubs, les associations, les entreprises… se l’approprient. Trouver un slogan est un exercice difficile. Il faut qu’il soit parlant à l’extérieur. Et pas forcément consistant ou exigeant sur le contenu…
Par exemple, le bretzel rouge alsacien fait mouche. Tout comme le fameux Je vois la vie en Vosges… Intrinsèquement, cela ne veut pas dire grand-chose, mais ça marche. De nombreux automobilistes arborent l’autocollant sur leur voiture.
Nous, nous avons voulu insister sur la dimension vivante de la ville. C’est souvent la première remarque des visiteurs. À Nancy, il y a du monde, des étudiants, ça bouge. Le message correspond à une réalité : la ville est vivante.
Et puis, il est à la fois adaptable à toutes les situations et déclinable. On va retravailler sur sa lisibilité et son graphisme. 200 personnes ont participé à des ateliers avec nous pour trouver la nouvelle marque…
Au début, on était parti sur “Votre place est ici”. C’est séduisant, mais les étrangers à la région ne comprennent pas forcément la référence à la place Stan… Évidemment, je le concède et tout le monde est à peu près d’accord, le slogan “I Love Nancy” d’il y a quelques années était une super idée, on aurait dû le déposer à l’époque. Mais c’est trop tard. Le « I love » a été trop galvaudé. Il n’est plus suffisamment différencié aujourd’hui. »

Propos recueillis par Valérie Richard