Les Monégasques ont enchaîné une deuxième victoire d’affilée, ce mercredi soir, sur la pelouse de Nantes (5-3), après leur succès contre Toulouse samedi (1-0). Avec ce succès, l’ASM, 6e avant cette 10e journée de Ligue 1, est remontée au 2e rang à une longueur de Paris, accroché à Lorient (1-1).
Intronisé sur le banc le 11 octobre dernier, Sébastien Pocognoli est toujours invaincu après les quatre premiers matchs qu’il a dirigés.
À la Beaujoire, Monégasques et Nantais ont offert un grand spectacle. Il a débuté dès les premières minutes.
Le Canari Tabibou a ouvert le bal en expédiant son tir enroulé sur la barre de Köhn (6’). Un raté que l’ASM a sanctionné dans la foulée. Intenable, Akliouche a percuté avant de centrer vers Coulibaly au second poteau. Le milieu rouge et blanc a contrôlé de la poitrine puis signé une belle volée (0-1, 7’).
Un match fou
Les partenaires de Mawissa ont eu l’occasion de faire le break, mais Tati a dévié sur sa transversale un centre de Balogun (10’). Quatre minutes plus tard, seul face à Lopes après avoir reçu un amour de ballon par Akliouche, l’attaquant américain a tiré au-dessus (14’). Enfin, Kehrer a raté l’immanquable, sur un coup-franc de Teze. Le capitaine du soir n’avait plus qu’à marquer dans les six mètres mais il a raturé son plat du pied.
La punition n’a pas tardé pour les Monégasques. Abline a faussé compagnie à Salisu avant de trouver en retrait Tabibou. Ce dernier a devancé Kehrer pour égaliser d’une frappe sous la barre (1-1, 19’). Une minute plus tôt, dans une entame animée, Köhn avait repoussé la tentative puissante d’El Arabi.
Monaco a cru reprendre l’avantage mais le but de Minamino, à l’issue d’un corner, a été refusé pour un hors-jeu qui a dû être contrôlé par le VAR (27’). Le but du 1-2 est finalement venu d’une course dans la profondeur de Balogun. Lancé par Coulibaly et couvert par Kwon, l’ancien Gunner a remporté son face-à-face avec Lopes en glissant le ballon sous le ventre du gardien du FCN (1-2, 41’).
Un avantage à nouveau de courte durée puisque ce match a été totalement fou. Dans les arrêts de jeu, le club de la Principauté a encaissé un but gag. Abline a échappé à Mawissa avant de glisser le cuir à El Arabi. L’attaquant nantais s’est heurté à Köhn sorti à sa rencontre. Le portier suisse n’a pas capté le ballon, le Marocain a poursuivi son action mais son tir a terminé sur le poteau. Dans une défense en panique, Guirassy s’en est saisi. En pivot, le jeune Canari a égalisé, sa frappe étant déviée par Mawissa (45’+6).
Mawissa sort sur blessure
Fort heureusement, l’ASM a pu compter sur Akliouche, l’homme de cette rencontre, pour reprendre les commandes. Au cœur de la surface, oublié, l’international français a converti le centre parfait de Ouattara, une nouvelle fois passeur décisif, comme samedi dernier face à Toulouse (2-3, 55’).
La seule mauvaise nouvelle de la soirée a été la sortie sur blessure de Mawissa dans les rangs monégasques. Le défenseur central s’est mis au sol et s’est touché la jambe droite à la 68e minute. Il a cédé sa place à Cabral. Il avait déjà connu deux pépins musculaires aux cuisses cette saison.
Remuant et resté dans son match malgré son échec de la 14e minute, Balogun a pesé sur la défense nantaise. Juste après la sortie de Mawissa, il aurait pu inscrire le but du 2-4 mais il a manqué de lucidité après avoir échappé à deux adversaires depuis le côté gauche. Il a été remplacé dans la foulée par Biereth (78’). Pas de regret puisque Ouattara l’a finalement amené d’un énième centre parfait. Golovin, entré en jeu, n’a eu qu’à réceptionner le cadeau du piston (2-4, 76’).
S’il a manqué de réalisme, Monaco a tout de même réalisé un très bon match sur le plan offensif. Il faudra en revanche revoir la copie défensive. Le troisième but de Mohamed était encore évitable et l’a laissé sous pression jusqu’à la fin de la partie (3-4, 80’).
Les hommes de Pocognoli se sont définitivement libérés à l’issue d’un contre sur lequel Fati a été passeur pour Golovin (3-5, 90’+4).