Impuissant face à un Bublik des grands jours, le numéro 3 français s’arrête au 2e tour (6-3, 7-5). C’est la 3e fois seulement de l’histoire du tournoi qu’il n’y a plus de Français après deux tours.

Ugo Humbert avait atteint la finale pour la dernière édition du tournoi à Bercy. La première du Masters 1000 parisien à Paris la Défense Arena ne restera pas, en revanche, comme un grand cru pour le tennis français. Comme en 2023 et pour la troisième fois de l’histoire seulement, il n’y aura pas de Français en 8e de finale. Ces derniers semaines, les tricolores s’étaient distingués en indoor. Pas à domicile. Dommage.

Trois des sept Bleus du tableau final s’étaient inclinés dès le premier tour (Giovanni Mpetshi Perricard, Térence Atmane et Valentin Royer). Et ce mercredi, Rinderknech, Cazaux, Muller et Moutet n’ont pas franchi l’obstacle du 2e tour. Parmi les sept Français présents en qualifications, aucun n’était parvenu à se hisser dans le tableau final, même si Valentin Royer avait fini par l’intégrer comme «lucky loser» après une série de forfaits. Triste.


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Malgré une bonne prestation Corentin Moutet n’a rien pu faire contre un Alexander Bublik des grands soirs. Et le bouillant Kazach, auteur de la meilleure saison de sa carrière (4 titres ATP en 2025), a su garder son sang froid malgré un public hostile. Frustré de ne pas trouver de solutions face au 16e mondial, Moutet a cassé une raquette dans le dernier jeu… «J’ai eu du mal à retourner son service et je n’ai pas assez bien retourné pour lui poser des problèmes. J’avais envie d’aller plus loin. J’ai fait le maxiumum avec quelques mauvais choix tactiques. Mais bravo à lui, il a été meilleur.»

Cette fois pas d’animosité (ou presque) entre les deux hommes. Au Challenger à Phoenix, cette année, les deux hommes ont eu maille à partir. «Par le passé, on a eu quelques différends, expliquait le Français après qualification Je vais arriver hyper motivé et je vais essayer de le renvoyer chez lui.» Raté. Et le facétieux Bublik ne s’est pas privé de répondre au Français, à chaud, au micro. «Il a dit qu’il ferait tout pour me renvoyer chez moi. C’est donc une bonne chose qu’il habite à Paris et que ce ne soit pas trop loin en taxi.» Une petite pique de bonne guerre. Le Kazakh enfoncant le clou en inscrivant sur l’une des caméras : «sur le chemin du retour». Bublik, lui, retrouvera Taylor Fritz en 8e de finale.