Des matches nuls du PSG, Lyon et Marseille à la démonstration de Strasbourg… Découvrez ce qui a retenu l’attention de la rédaction du Figaro lors de la 10e journée.
TOPS
L’incroyable retour du Paris FC
58e minute, Sulc pique son ballon, inscrit un doublé et assomme le Paris FC (0-3). À ce moment-là, plus personne n’y croit, les Parisiens sont KO debout. Mais le sport réserve toujours des surprises… À la 61e minute, Abner Vinicius écope d’un carton rouge et Lyon se retrouve à 10. Le promu en profite et Camara, d’une magnifique reprise, réveille les siens (65e). 12 minutes plus tard, Kebbal s’illustre avec une frappe enroulée délicieuse dans la lucarne des Gones (77e, 2-3). Jean-Bouin se réveille. Puis entre en éruption à la 84e minute grâce à un nouveau but de Marchetti. Le Paris FC parvient à accrocher l’OL (3-3), un résultat prometteur et important dans la lutte pour le maintien. Avec ce caractère et ce cœur, l’autre club de la capitale peut nourrir des ambitions.
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Nantes-Monaco, merci Messieurs
La Beaujoire ne s’y est pas trompée. À la fin de la rencontre, le public nantais a applaudi les acteurs de la rencontre, qui ont livré un sacré spectacle ce mercredi soir… malgré la défaite des Canaris (3-5). Des actions de classe, de l’intensité, du suspense et surtout… huit buts ! Guirassy a vu double pour Nantes, comme Golovin du côté de l’ASM. À noter l’excellent match de Maghnes Akliouche, encore dans tous les bons coups. On ne peut que redemander ce genre de rencontre.
Hein, le capitaine qui montre la voie
Soirée quasi-parfaite pour le capitaine du FC Metz. Gauthier Hein a endossé son rôle de leader avec brio, signant un doublé capital dans la première victoire messine de la saison, face à Lens (2-0). D’abord, un penalty transformé avec sang-froid, sous une pression immense : Metz restait sur un début de saison cauchemardesque, et ce but valait bien plus que trois points, il valait un souffle d’espoir. Puis, Hein a enfoncé le clou d’une frappe surpuissante du pied gauche. Metz tient enfin sa bouffée d’oxygène et son match référence.
Le Havre respire
Le Havre se devait de faire quelque chose. Face à Brest, concurrent direct pour le maintien, les Ciel et Marine ont livré un match plein de sérieux et d’intensité (1-0). La différence s’est faite sur un corner parfaitement tiré et conclu par une tête fracassante de Sangante qui offre trois points précieux. Cette victoire permet au HAC de remonter à 12 points et de se rapprocher doucement de la première partie du tableau. Après plusieurs semaines de frustration, Le Havre retrouve le sourire et enchaîne une deuxième victoire.
Strasbourg en démonstration
Face à une faible équipe d’Auxerre, les Alsaciens ont fait le spectacle, à l’image de ce qu’ils peuvent produire depuis le début de la saison. Porté par l’inévitable Panicheli (son 9e but en neuf matches) et les remuants Nanasi et Barco, Strasbourg n’a pas eu à forcer pour se défaire de l’AJA. Un carton qui les propulse à la 4e place, à seulement deux points du leader parisien. Cette équipe n’a pas fini de nous étonner.
FLOPS
Le PSG tenu en échec à Lorient
Soirée frustrante pour le Paris Saint-Germain, accroché sur la pelouse du Moustoir par une équipe lorientaise solide et disciplinée (1-1). Nuno Mendes avait pourtant ouvert le score à la 49e, mais Silva a égalisé deux minutes plus tard, remettant les Merlus dans le match. Malgré une large possession, les Parisiens n’ont jamais su trouver la faille face à un bloc lorientais bien en place. Un 1-1 décevant pour le leader du championnat, qui ne conserve son trône qu’en raison des faux-pas de ses rivaux.
Incompréhensible OM
Une défaite prometteuse face au Real Madrid, une victoire face au rival parisien, des cartons contre l’Ajax, Metz puis Le Havre… Et un match nul sans saveur face à Angers, pourtant 15e avant cette 10e journée. Incompréhensible. L’opportunité de prendre la tête, laissée par le PSG, était trop belle. Pourtant, le doublé de l’étonnant Robinio Vaz avait libéré le Vélodrome. Le coaching précoce de Zerbi avait fait du bien. Mais les Angevins ont eu le dernier mot, dans une défense passive et apathique. Un match nul 2-2 avec un goût de défaite, finalement.
Bodart, soirée cauchemar dans les buts lillois
Titulaire en l’absence de Ozer, Arnaud Bodart devait rassurer sa défense. C’est tout l’inverse qui s’est produit. Le portier belge a d’abord concédé un pénalty évitable après une sortie totalement manqué, alors qu’il y avait encore un défenseur lillois sur le coup. Puis en seconde période, il a offert le break à Nice sur une relance hasardeuse, directement exploité par les Aiglons et Jansson. Lille s’incline 2-0 et voit Nice revenir à hauteur au classement. Une soirée à oublier pour Bodart.
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Lyon perd pied
L’OL a complètement perdu le fil après ce carton rouge évitable d’Abner Vinicius. Pas aidée par un banc sans impact, l’équipe entraînée par Fonseca a perdu deux points très importants alors qu’elle avait l’opportunité d’accrocher la première place après les matchs nuls du PSG et de l’OM. Tout était trop bien parti. Les Lyonnais n’ont même pas profité de l’expulsion du Parisien De Smet, qui avait remis les deux équipes à 10 contre 10.
Rennes avait fait le plus dur
Sans victoire depuis cinq matches, le Stade Rennais n’avait plus le choix ce mercredi soir. Son entraîneur Habib Beye étant sur la sellette, le club breton avait une obligation de résultat. Manqué. Sans Fofana et Blas – écartés pour ce match – les Rennais avaient pourtant fait le plus dur en menant 2-0, après les réalisations de Lepaul et Tamari. Sauf qu’en 30 minutes, le TFC a renversé la rencontre. Une nouvelle frustration pour le groupe breton, qui défiera Strasbourg au prochain match. Au micro de Ligue 1 + après la rencontre, le président Arnaud Pouille a toutefois maintenu sa confiance en Habib Beye. Jusqu’à quand ?