C’était, comme on dit, une affaire qui roule. Désigné chef de file des Écologistes pour les municipales à Marseille, Hassen Hammou a eu moins de 48 heures pour savourer la bonne nouvelle. Deux jours plus tard, la mise en avant sur la scène médiatique de ses ennuis judiciaires a tout changé, poussant Hassen Hammou à se mettre en retrait tandis que le parti annonçait sa suspension à titre conservatoire, « une suspension d’un commun accord », affirme-t-il.
Réuni mardi soir, les équipes marseillaises du parti ont décidé d’attendre le délibéré du procès prévu pour se tenir le 13 novembre prochain avant de décider si changement de chef de file il était nécessaire ou pas.
Accusé d’incitation d’un mineur par un majeur utilisant un moyen de communication électronique à commettre un acte de nature sexuelle, Hassen Hammou nie farouchement les faits qui lui sont reprochés. Et insiste sur la temporalité qui met sur la place publique une affaire datant de plus de 18 mois, deux jours après sa désignation comme chef de file.