On enquête. Dans l’agglomération lyonnaise, à l’entrée de la vallée de la chimie, l’inquiétude n’a fait que grandir depuis un peu plus de trois ans, quand des journalistes ont exposé au grand jour la présence des PFAS, surnommés les polluants éternels. Depuis, les pouvoirs publics mettent en œuvre des mesures pour limiter les rejets des usines Arkema et Daikin, sur la plateforme industrielle de Pierre-Bénite. Poussées par leurs administrés, des collectivités cherchent à comprendre l’impact sanitaire.
Après l’examen des œufs, de l’eau, des sols, des légumes, deux études sanitaires démarrent en octobre 2025 : la métropole a lancé Perfao, pour évaluer la présence et les impacts des substances dans l’organisme de 300 personnes, vivant près du foyer de pollution. Parallèlement, un collectif d’une quarantaine de communes a commandé Impact, une autre étude d’imprégnation, destinée à dresser une cartographie sur un vaste territoire au sud de Lyon.
La responsabilité des industriels est également…