Par
Inès Cussac
Publié le
30 oct. 2025 à 6h04
De la mode à la déco en passant par la beauté ou la librairie… Monoprix n’en finit pas de varier les rayons de ses magasins. Depuis plusieurs mois en région parisienne, l’enseigne teste son nouveau concept de « Cantine ». Une sorte de restaurant où les clients mangent sur le pouce des plats chauds, des sandwichs, des salades ou encore des pâtisseries et des viennoiseries. Les premières ouvertures à Beaugrenelle (15e), Neuilly-sur-Seine, Colombes (Hauts-de-Seine) et Les Halles (1er) ont eu lieu en avril 2025 avant celle de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), fin septembre. « C’est pratique de manger là », montre Thierry devant ses trois enfants attablés à la terrasse de la Cantine du Châtelet. « Les petits choisissent ce qu’ils veulent et ce n’est pas trop cher », complète le quadragénaire à la barbe grisonnante.
Un magasin pour les clients pressés
Avec cette nouvelle offre de restauration, Monoprix veut aller chercher les consommateurs des boulangeries, des coffee-shops et autres chaînes de restauration rapide. Avec une cuisine « rapide, qualitative et accessible » proposée « dans un cadre convivial », l’entreprise principalement implantée dans les centres-villes, tente ainsi de répondre aux « attentes des consommateurs urbains ». Certaines recettes ont été améliorées, notamment grâce à une collaboration avec la cheffe pâtissière Noémie Honiat. Du côté des prix, les plats ne dépassent pas les 10 euros, la quiche est à 2,90 euros et le gratin dauphinois à 5,90 euros par exemple.
L’amélioration de certaines recettes, notamment celles en collaboration avec la cheffe pâtissière Noémie Honiat, pour garantir une offre culinaire encore plus qualitative et savoureuse
Airpods dans les oreilles et sandwich dans la main, Samuel approuve la nouvelle stratégie du groupe Casino pour son enseigne phare. « Je n’ai pas vraiment le temps d’aller ailleurs. Ici, je suis sûre de la qualité des produits et de la manière dont ils sont préparés. Et puis ça va vite », résume le jeune homme à la moustache brune. À peine avait-il remonté les escalators de la Canopée des Halles qu’il faisait trois pas et se trouvait déjà dans la Cantine. À l’intérieur, le magasin est agencé pour les clients pressés. Outre les bornes de paiement et les machines à café à actionner soi-même, ils peuvent deviner les menus proposés rien qu’en passant les portes d’entrée. Au fond, des vitrines réfrigérées et d’autres chauffantes sont remplies de plats emballés. Sur le côté, un comptoir présente des salades et des plats à réchauffer. De l’autre côté, un self permet de composer son assiette.
Pour l’heure, Monoprix teste encore le concept dans « différents environnements » afin d’ajuster l’offre et le parcours client. Dans la nouvelle Cantine de Boulogne-Billancourt par exemple, l’espace est plus petit qu’à Châtelet et il est incorporé au magasin. Les cinq magasins franciliens ont tous été choisis pour « leur forte fréquentation et leur clientèle urbaine diversifiée », indique la marque Monoprix. Elle ambitionne d’atteindre une dizaine d’ouvertures d’ici la fin de l’année partout en France.
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