ANALYSE – Jour après jour, les parlementaires votent de nouvelles taxes sur les grandes entreprises. Ce qui provoque consternation et colère.

« Débat après débat, des nouvelles taxes, comme si on cherchait un remède miracle !, s’est emporté Patrick Martin, le président du Medef, mercredi, sur X. Mais que cache ce délire fiscal ? Notre incapacité à faire un régime sérieux de la dépense publique. » Et le patron des patrons d’enfoncer le clou : « Oui à la cohérence et à la stabilité, non à l’empilement fiscal . »

Après les riches, les grandes entreprises sont la cible des députés. Ces derniers ont adopté lundi, sur proposition du gouvernement, la prolongation, à un niveau plus élevé que prévu, de la surtaxe sur les bénéfices des grands groupes mise en place en 2025. C’est « une erreur », réagit Patricia Barbizet, la présidente de l’Afep, qui regroupe les 117 plus grandes entreprises françaises. « L’Assemblée nationale renie l’engagement pris l’an passé de limiter cette mesure à un dispositif exceptionnel et ignore la réalité économique du pays. »

Les grands patrons ne se faisaient certes plus aucune…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 81% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous