Publié le
30 oct. 2025 à 6h46
La reprise est timide, mais elle est là, selon la Chambre des notaires. Après un net ralentissement en 2024, le marché de l’immobilier remonte doucement la pente en Seine-Maritime. En marge des chiffres départementaux, la Chambre a aussi livré quelques données sur Rouen. Alors, où est-ce que les prix sont les plus bas dans la capitale normande ?
Les quartiers les moins chers pour acheter à Rouen
« À fin juin 2025, le prix médian des appartements anciens est stable en Seine-Maritime », note la chambre. Mais sans surprise, il y a de fortes disparités géographiques, comme à Rouen, où, au global, les prix ont baissé de 2,2% et se situent autour de 2640 euros/m².
Quels sont les quartiers les moins chers pour investir dans un appartement ancien ? Voici le classement avec les prix médians et l’évolution annuelle :
- Saint-Clément – Jardin des plantes : 1830 euros/m² (-7,1% en un an)
 - Centre rive gauche : 1880 euros/m² (-2,4% en un an)
 - Quartiers est : 2310 euros/m² (+3,8% en un an)
 - Quartiers ouest : 2710 euros/m² (-6% en un an)
 - Centre rive droite est : 2810 euros/m² (-7,3% en un an)
 - Coteaux nord : 2920 euros/m² (-2,4% en un an)
 - Centre rive droite ouest : 2990 euros/m² (-0,2% en un an)
 
À noter que, contrairement à l’an dernier, les données du quartier de la Grand’ Mare n’ont pas été publiées. L’an dernier, il fallait y compter 1000 euros du m² pour un appartement ancien.
Des hausses et des baisses autour de Rouen
On relèvera des hausses de prix dans la proche agglo rouennaise, à Bois-Guillaume (+3,2%, 2610 euros/m²), Bonsecours (+8,2%, 2160 euros/m²) ou Sotteville-lès-Rouen (+4,5%, 1630 euros/m²).
À contrario, ça baisse dans des communes comme Déville-lès-Rouen (-2%, 1490 euros/m²) et Bihorel (-9,8%, 1410 euros/m²).
Votre région, votre actu !
Recevez chaque jour les infos qui comptent pour vous.
Globalement, en Seine-Maritime, le marché de l’ancien se maintient, à +0,7% de ventes en 2025. C’est le neuf qui souffre avec une chute de 14,8% pour les appartements.
L’immobilier reprend un peu de couleur, mais reste tout de même fébrile. En cause, la période d’instabilité politique (et donc fiscale) que l’on traverse. « Beaucoup d’acheteurs potentiels sont tétanisés. Ils ont peur qu’on leur invente des impôts qui n’existent pas encore », décryptait il y a quelques jours Grégoire Ozanne, vice-président de la Chambre interdépartementale des notaires.
Suivez l’actualité de Rouen sur notre chaîne WhatsApp et sur notre compte TikTok
Personnalisez votre actualité en ajoutant vos villes et médias en favori avec Mon Actu.