En guerre ouverte avec son agence depuis plus d’un an, la populaire et lucrative formation de musiciennes a été déboutée par la justice.

Un tribunal sud-coréen a redonné raison jeudi au label ADOR dans le litige qui l’oppose au groupe féminin de K-pop NewJeans, dont les cinq membres avaient cherché à le quitter en dénonçant des « mauvais traitements ». NewJeans fait partie, avec BTS, des groupes à succès de l’agence HYBE, société-mère d’ADOR.

« Il est difficile de conclure que la confiance mutuelle entre les parties contractantes a été rompue », a déclaré le tribunal dans son jugement, rapporté par l’agence de presse Yonhap. « Le niveau de confiance entre ADOR et NewJeans ne peut être considéré comme suffisamment compromis pour justifier la résiliation du contrat d’exclusivité », a-t-il ajouté.


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Le label a salué la décision et a exhorté les membres du groupe à reprendre le travail avec lui. « Nous espérons sincèrement que le jugement rendu aujourd’hui (…) sera l’occasion pour les artistes de réfléchir sereinement à cette question », a-t-il déclaré.

«Malentendus» et «manipulations»

En mars, la justice avait déjà donné raison à ADOR, en décidant que le groupe, qui se présente désormais sous le nom de NJZ, ne devait pas poursuivre d’activités indépendantes.

Leur conflit remonte à avril 2024, lorsque HYBE a tenté de pousser sa PDG et productrice Min Hee-jin vers la sortie. Par solidarité, le groupe a adressé un ultimatum à HYBE, lui demandant entre autres de réintégrer Mme Min, ce que la société a refusé.

Un groupe de K-Pop accueille parmi ses membres deux réfugiés nord-coréens

En réponse, les musiciennes ont rendu publique leur querelle, accusant le label d’avoir intentionnellement saboté leur carrière. La chanteuse Hanni, l’une des membres de la formation, a soutenu que le groupe avait été victime de harcèlement au travail, par des « malentendus délibérés et des manipulations ».