Audrey Hénocque a été interpellée de façon virulente ce jeudi par Édouard Hoffman, un candidat aux municipales à Lyon, lors d’une conférence de presse sur l’installation des ombrières de la place Bellecour.

Présente ce jeudi place Bellecour pour présenter l’installation de la future œuvre Tissage Urbain, en cours d’installation, la première adjointe de la ville de Lyon Audrey Hénocque a été interpellée de façon virulente par Édouard Hoffmann, candidat sans étiquette aux municipales, engagé dans la lutte contre les tags et la saleté en ville.

Alors qu’une manifestation du collectif des Défenseurs de Lyon, qui militent contre la création d’une zone à trafic limité dans le centre-ville, était en cours aux abords du chantier de l’œuvre, M. Hoffmann s’est introduit dans le périmètre des travaux pour interpeller l’élue écologiste lui reprochant de «ne jamais l’avoir reçu». Très agressif verbalement, il a été interpellé par plusieurs policiers municipaux et sorti du périmètre des travaux.

Édouard Hoffmann a contacté Le Figaro après la parution de l’article pour contester les faits. «Une demi-heure avant la conférence de presse, je venais soutenir comme à mon habitude le collectif des Défenseurs de Lyon quand j’ai remarqué au fronton des immeubles côté Rhône de la place Bellecour, une inscription gigantesque “Palestine vaincra” avec le drapeau associé, de plusieurs mètres de long. Je venais interpeller Madame Hénocque pour lui demander de condamner fermement ces inscriptions politiques dangereuses. J’ai alors été violemment sorti par des membres de son équipe puis rapidement par la police municipale», assure-t-il de son côté réfutant toute violence de sa part.

Dans un communiqué, Grégory Doucet, le maire de Lyon, a, lui, «condamné avec la plus grande fermeté le comportement violent et indigne d’Édouard Hoffmann à l’encontre d’Audrey Hénocque». «S’attaquer à une élue de la République en raison de son engagement est une atteinte inacceptable aux valeurs démocratiques et républicaines. Aucun élu de la République ne doit subir de telles intimidations. Au nom de la Ville de Lyon, je lui adresse tout mon soutien», a conclu l’élu écologiste.