DÉCRYPTAGE – L’adoption, jeudi, du texte porté par le RN, vient percuter les espoirs de l’exécutif d’une hypothétique reprise du dialogue avec Alger, surtout depuis que Bruno Retailleau a quitté le gouvernement.
« Aucun commentaire. » À l’Élysée, silence radio après l’adoption à une voix près par l’Assemblée nationale, jeudi, d’une résolution émanant du Rassemblement national pour la dénonciation de l’accord de 1968, qui prévoit un régime migratoire favorable aux Algériens venant en France. Et pour cause, c’est le chef du gouvernement, Sébastien Lecornu, qui a été chargé de porter la voix de l’exécutif, en marge d’un déplacement dans la Manche.
« Il faut que le gouvernement tienne compte du vote de l’Assemblée nationale », a aussitôt réclamé Marine Le Pen. Un vote surprise qui embarrasse l’exécutif, alors que la diplomatie française espérait ces derniers temps une discrète reprise du dialogue avec Alger, actuellement au point mort. « Je ne savais pas que la politique étrangère était une compétence du Parlement », grince un conseiller haut placé. Avant l’adoption de la résolution dans l’Hémicycle, c’est le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, qui s’est chargé…
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