Dans le quartier d’Échirolles où vivait Denise C., des ouvriers s’affairent ce mardi à la vaste rénovation urbaine des bâtiments. Les façades ont été entièrement rénovées, « on s’occupe maintenant de l’intérieur », glisse un employé, placo en main. Les habitants, eux, vont et viennent à pied, à vélo ou à trottinette sur la dalle qui dessert plusieurs montées. Ils sont 7 000 à vivre aux Essarts-Surieux, à deux pas du centre commercial Grand Place qui accueille, lui, plus de 12 millions de clients chaque année.

Dans le hall du 10 où elle résidait, l’une des quinze boîtes aux lettres comporte toujours la plaque de Mme C.. À l’intérieur, le courrier publicitaire menace de déborder.

C’est ici, chez elle, au milieu de cet océan urbain qui s’écoule chaque jour, que Denise C. avait été découverte morte le 10 juillet dernier par des agents de la SDH mandatés pour savoir pourquoi elle ne payait plus ses…