DÉCRYPTAGE – Avec son ambitieux « Projet CABOT », formé notamment de navires sous-marins et de surface sans équipage, Londres entend répondre à l’activité croissante de submersibles russes dans des eaux stratégiques.
Le bras de fer se joue dans les profondeurs atlantiques, là où rôdent les grands squales armés des puissances. Depuis quelques années, les sous-marins russes ont accru leur activité en Atlantique Nord. Avec ses alliés de l’Otan, la Royal Navy a entrepris de leur interdire ces eaux, ou du moins de leur y rendre la vie difficile. Pour cela, Londres a imaginé un vaste dispositif de détection et de frappe, reposant notamment sur des drones sous-marins et de surface ainsi que sur l’intelligence artificielle.
Sous le nom de code « Project Cabot », la Royal Navy vient d’annoncer le lancement de la première phase de cette ambitieuse initiative. Dans un premier temps, il s’agit de tisser un « filet » de capteurs permettant de détecter les menaces. Puis, seront déployés les vecteurs de combat, avec des navires de lutte anti-sous-marine et, là encore, un recours inédit à des drones. Le projet s’inscrit dans le virage technologique qu’entend prendre l’armée britannique, notamment pour compenser…
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