À l’occasion de sa 13ème Journée annuelle de l’automobile, Allianz met la conduite autonome au cœur du débat et appelle à une approche commune à l’échelle européenne. L’assureur allemand formule trois propositions majeures pour garantir un développement sûr, harmonisé et accepté par le grand public.
Allianz appelle, dans une première recommandation, à la mise en place d’un cadre d’homologation commun dans tous les pays européens, fondé sur des tests et des procédures uniformes. Il s’agit d’un « permis commun » qui garantirait la sécurité et faciliterait la circulation des véhicules autonome d’un pays à un autre.
L’assureur suggère également un partage sélectif des données liées aux accidents et à la sécurité routière. Un cadre défini conjointement entre constructeurs, régulateurs et assureurs renforcerait la confiance du public et accélérerait le déploiement de la conduite autonome.
La dernière suggestion consiste à créer une base de données commune pour les situations de circulation critiques.
Selon une étude menée par le groupe allemand, seuls 33 % des Français se disent familiers avec la conduite automatisée, tandis que 76 % estiment que la technologie reste trop récente et insuffisamment testée.
Grâce aux véhicules autonomes, Allianz table sur une baisse de 20% des accidents de la route d’ici 2035 et de 50% d’ici 2060.
Une réduction du nombre d’accidents entraînerait logiquement une diminution du volume de sinistres d’assurance automobile. Revers de la médaille, le coût de réparation des véhicules de haute technologie augmenterait la valeur des sinistres.