Vendu comme un écrin, la Paris la Défense Arena est pour le moment un gros paquebot sans véritable âme.
La hauteur des lieux en font un espace trop volumineux et le central même rempli ne raisonne quasiment jamais.
Le gigantisme est évidemment quelques fois efficace mais lorsqu’il devient inhumain il dessert l’idée de l’émotion.
C’est donc ce qu’il se passe chaque jour depuis lundi du côté de Nanterre et l’on ne peut être que nostalgique de l’ère Bercy où l’on rentrait dans un chaudron parisien, charmant, prêt à s’enflammer.
On se s’attardera même pas sur les places vendues et labellisées à visibilité limitée car là, on entre encore dans une autre dimension. Quand aux aménagements pour les fans pour rendre l’expérience unique, ils sont quasi inexistants. Et que dire de l’entrée des joueurs dont la scénarisation a déjà été vue partout dans le monde.
Heureusement, il nous reste les courts annexes qui, pour le coup, sont un véritable poème où tout le monde semble vouloir s’exprimer : les passionnés, mais aussi les joueurs qui sont envoutés, transportés. Il faut dire que tout est réuni pour une vraie communion dans cette petite chapelle adossée à une cathédrale sans vie…
Publié le vendredi 31 octobre 2025 à 10:08