Vendu comme un écrin, la Paris la Défense Arena est pour le moment un gros paquebot sans véri­table âme. 

La hauteur des lieux en font un espace trop volu­mi­neux et le central même rempli ne raisonne quasi­ment jamais. 

Le gigan­tisme est évidem­ment quelques fois effi­cace mais lors­qu’il devient inhu­main il dessert l’idée de l’émotion. 

C’est donc ce qu’il se passe chaque jour depuis lundi du côté de Nanterre et l’on ne peut être que nostal­gique de l’ère Bercy où l’on rentrait dans un chau­dron pari­sien, char­mant, prêt à s’enflammer.

On se s’at­tar­dera même pas sur les places vendues et label­li­sées à visi­bi­lité limitée car là, on entre encore dans une autre dimen­sion. Quand aux aména­ge­ments pour les fans pour rendre l’ex­pé­rience unique, ils sont quasi inexis­tants. Et que dire de l’en­trée des joueurs dont la scéna­ri­sa­tion a déjà été vue partout dans le monde.

Heureusement, il nous reste les courts annexes qui, pour le coup, sont un véri­table poème où tout le monde semble vouloir s’ex­primer : les passionnés, mais aussi les joueurs qui sont envoutés, trans­portés. Il faut dire que tout est réuni pour une vraie commu­nion dans cette petite chapelle adossée à une cathé­drale sans vie…